Parfois aussi appelé contrôle technique complémentaire, le contrôle anti-pollution est une étape à ne surtout pas négliger pour les véhicules légers, essences ou diesel. Si vous devez en passer un ou que vous vous questionnez sur son déroulé, on vous explique tout dans cet article.
🚘 Ce qu’il faut retenir de cet article, les points essentiels :
– Le contrôle anti-pollution est exigé pour les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans.
– À réaliser 60 jours avant l’échéance du contrôle technique classique.
– Points vérifiés : Émissions, échappement, OBD, et identification.
– Coût : Environ 30 €.
Qu’est-ce que le contrôle anti-pollution et est-il obligatoire ?
Il s’agit effectivement d’un contrôle obligatoire permettant de prévenir les émissions de gaz polluants des véhicules utilitaires, car ces derniers sont réputés circuler de manière fréquente en état souvent surchargés. De ce fait, consommation de carburant et rejet de polluants sont augmentés. Vous l’aurez-compris, il s’agit d’un contrôle qu’on pourrait qualifier d’ « éco-friendly ».
Contrôle technique anti-pollution : quels sont les types de véhicules concernés ?
Cet examen s’applique uniquement aux véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans (camionette, fourgon, pick-up), c’est-à-dire d’un poids de 3,5 tonnes maximum, charges comprises. Vous vous demandez si votre véhicule est concerné ? Regardez sa carte crise, s’il porte la mention « CTTE », c’est qu’il l’est !
👉 Ne sont pas concernés : les VASP caravane, VASP handicap et VASP fourgon funéraire.
À quelle fréquence effectuer un contrôle technique complémentaire anti-pollution ?
Cet examen obligatoire doit être effectué dans les 60 jours qui précèdent l’échéance du contrôle technique classique (ou de la contre visite). Comme « moyen mémo-technique » vous pouvez donc viser aux alentours du 11e mois après la date du contrôle technique.
Par exemple : Si votre contrôle technique a été effectué le 11 mars 2023, vous devrez alors effectuer le contrôle anti-pollution courant janvier/février 2024.
Depuis 2018, les dates limites du contrôle anti-pollution sont notifiées sur un timbre collé à votre carte-grise ainsi que sur la vignette de votre pare-brise. Vous n’avez pas donc pas d’excuse !
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Contrôle technique anti-pollution : quels sont les éléments à vérifier ?
Lors de cette visite, plusieurs points sont examinés, tous étant en lien avec les émissions de gaz polluants.
- Émissions d’échappement (aspect de la fumée + teneur en CO2)
- Etanchéité et fixation de la ligne d’échappement
- Contrôle de l’OBD (système de diagnostic embarqué)
- Système de suppression du bruit
- Contrôle de l’identification
- Réservoir et conduites de carburant
L’ensemble de ces facteurs peuvent être soumis à une contre-visite si une défaillance est relevée.
👉 À savoir :
- Pour les véhicules fonctionnant à l’essence, la conformité au test anti-pollution est principalement basée sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les taux autorisés varient en fonction de la date de mise en circulation du véhicule.
- Pour les véhicules utilitaires diesel, la conformité aux normes anti-pollution est principalement déterminée en fonction du niveau d’opacité des fumées expulsées.
Anticiper le contrôle anti-pollution : nos conseils
Dans le souci de préserver votre sécurité ainsi que celles des autres automobilistes, toute l’équipe de Motocross Herbault vous recommande de veiller à un entretien régulier de votre véhicule. Pour cela, il y a plusieurs méthodes qui permettent d’anticiper au mieux un contrôle anti-pollution :
- Vérifiez le système d’allumage, de carburation, de la pompe à injection.
- Effectuez des vidanges régulières avec une huile de qualité
- Changez régulièrement les filtres
- Vérifiez votre filtre à air en le passant à la soufflette, par exemple.
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Quel est le prix du contrôle antipollution ?
Le prix d’un contrôle antipollution oscille généralement autour de 30 €.
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